Gaspillage alimentaire

Du pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, signé en 2013, à la loi Garot en 2016, jusqu’à la loi EGalim en 2018, la France a pris de nombreuses dispositions législatives pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Dans le même temps, elle soutient le développement d’outils dans les territoires pour que la réduction des pertes alimentaires revête une dimension concrète, au quotidien.

Selon la définition retenue dans le Pacte national « anti-gaspi’ » de 2013, le gaspillage alimentaire correspond à « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée ».

Depuis le 11 février 2020, l’objectif national en France est de réduire le gaspillage alimentaire, d’ici 2025, de 50% par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective et, d’ici 2030, de 50% par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale. 

Si le consommateur est souvent le premier à être pointé du doigt, la question concerne en réalité l’ensemble des acteurs et filières de l’alimentation.

Le gaspillage alimentaire a des impacts environnementaux et sociaux très importants, variant selon la nature des produits ainsi que les modes de production, de distribution et de consommation.

Aujourd’hui, 1 personne sur 6 souffre de sous-alimentation chronique dans le monde, soit 795 millions d’individus.  Le fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) permet chaque année de distribuer des repas à 18 millions d’Européens, dont près de 4 millions de Français.

Une lutte à la source des gaspillages permettrait à la fois d’économiser des ressources mais aussi de réduire le prix des denrées, d’en favoriser leur qualité et son accès.

Enfin, la note du gaspillage alimentaire ne se limite pas au prix de vente des produits car on la retrouve également dans les taxes ou redevances versées par le contribuable pour le service public de gestion et traitement des (bio)déchets.

 

Nos interventions :

L’accompagnement pédagogique :

  • Sensibiliser sur les enjeux environnementaux, économiques, sociaux, gastronomiques et nutritionels liés à l’origine de nos aliments, à leur consommation… ou à leur gaspillage.
  • Valoriser les aliments issus d’une agriculture durable et soutenir les circuits courts

Une pédagogie active :

  • Animations auprès des scolaires (CE1 à CM2) dans le cadre du programme « ça bouge dans ma cantine » initié et porté par la CCVD / Territoire d’innovation Biovallée / Fondation Carasso depuis 2013.
  • Tenue de stand évènementiel
  • Atelier cuisine anti-gaspi